Le paradoxe pileux
Par Jeanne Eyrien-Amaître et Quentin le Thurel.
Tendances hiver 187, après CB, cela va sans dire.
Cependant que l’épilation plus ou moins intégrale fait fureur, les fourreurs font, avec leurs oripeaux de cadavres, un malheur.
Parrainé par la maison Huit-Thons et le célèbre vendeur de peaux Mi-laidie, Helmut Moot, jeune artiste qui pompe, propose une expérience unique d’empathie so trendy.
Dans un cadre spa-lounge-zen, l’atelier VIP-RIP (NDLR : Veste In Peau, Rest In Peace) va vous surprendre… A l’issue d’une séance de scalp-psychanalytique, l’artiste crée pour vous un sac réalisé à partir de votre propre cuir chevelu pleine fleur. Vous repartez avec un objet so luxe, à votre image.
On aime : le côté carrément créateur et roots des finitions assorties à vos traumatismes profonds.
On aime moins : le fait que les chauves microcéphales et autres chiches de la tignasse ne repartent qu’avec un misérable portefeuille imberbe.
C’est cher ?
A 60 000 Kozys les deux heures de fashionisation à crâne ouvert, c’est clair, se faire mettre à poil revient chair !
NB : Informations et inscriptions sur www.vieillepeauenfourrure.com
La vieille peau en fourrure
Sous-espèce : coproïde rhéeiforme ou plus communément nommée, raclure de lieux d’aisance après une épidémie de dysenterie. Indifféremment estampillée XX et XY,